lundi 31 mai 2010

Le risque vestimentaire

Qui est l'écart entre une tenue vestimentaire et son environnement social et culturel immédiat.
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Qui serait au comportement vestimentaire ce que La reconstruction d'Okinawa est à l'exotisme, vous voyez ?
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Un essai (que je n'écrirai pas) fait de descriptions, d'anecdotes, pas de photographies.
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Un peu ethnographie, un peu poésie.
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Rideau.

mercredi 26 mai 2010

We are fly simulators

We are fly simulators… L'exemple-type du titre qui ne rappelle rien : aucun moment particulier, aucun contenu particulier… Ne serait la reconnaissance de ma propre écriture* dans le cahier bleu, je jugerais que quelqu'un l'a placé là, au milieu de titres signifiants, pour me jouer un tour.
Malgré le vide effrayant qu'il dégage, We are fly simulators, a bien dû néanmoins, l'espace de quelques secondes au moins, faire sens dans ma tête.
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La question est donc : qui étais-je à ce moment-là, quelle espèce de Frédéric Forte ?
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Avais-je planifié something ou comptais-je sur le moment précis où j'écris ces lignes pour trouver une réponse ?
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Quoi qu'il en soit, il faudrait bien que j'en fasse quelque chose, ne serait-ce que virtuellement.
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Je le verrais bien en début de sonnet plat qui, du coup, donnerait son titre à toute la série.
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"We are fly simulators / une question de statistiques / un mixeur pour bébé et quatorze / mouches fantastiques…" Quelque chose comme ça.
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* Ou bien est-ce une imitation ?

jeudi 20 mai 2010

Poètes et traducteurs

Normalement, mercredi 26 mai à 20h au Comptoir des mots devait se dérouler la rencontre avec Cole Swensen autour de son livre Si riche heure, magnifiquement traduit de l'américain par Nicolas Pesquès et Maïtreyi et publié chez José Corti.
Malheureusement, Cole a dû retarder sa venue en France et ne pourra être physiquement avec nous. Mais son livre est bien là et son action de poète, de traductrice et d'éditrice de poésie traduite du français* doit nous montrer l'exemple.
J'ai pensé qu'une rencontre de poètes traducteurs serait le meilleur moyen pour que Cole soit virtuellement parmi nous.
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Nicolas Pesquès, qui était bien sûr déjà invité, a répondu présent. Il est notamment l'auteur, chez André Dimanche Éditeur, de livres intitulés La face nord de Juliau dont le volume 7 vient tout juste de paraître.
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Seront également avec nous :
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Virginie Poitrasson, poète qui a notamment publié Demi-valeurs aux éditions de l'Attente et a une intense activité de traductrice de poésie américaine : elle a réalisé le dossier "Six poètes new-yorkais" dans le n° 194 d'Action Poétique et a traduit avec Éric Suchère un ouvrage de Michael Palmer** à paraître chez José Corti, justement ;
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Martin Richet, connu essentiellement comme infatiguable traducteur de la poésie américaine (trop de textes à citer*** mais dernièrement Gesualdo de Lynn hejinian chez Éric Pesty éditeur, Praxis de Bruce Andrews aux éditions de l'Attente et, à paraître aux éditions Héros-Limite en juin, Là : poèmes, 1968-1975 de Robert Creeley) mais qui est également l'auteur de Bureau vertical / Onze pour table aux cahiers de la Seine et d'un livre à paraître dont il parlera s'il le souhaite ;
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Ryoko Sekiguchi, poète et traductrice japonaise**** vivant à Paris, publiée chez P.O.L et au Bleu du ciel, qui écrit aussi bien en français (lire par exemple Héliotropes chez P.O.L) qu'en japonais (voir Calque, aussi chez P.O.L, "version française" d'un texte antérieurement composé en japonais*****), traduit dans les deux sens et à qui je dois la découverte merveilleuse de Gôzô Yoshimasu dont elle a traduit Ex-voto, a thousand steps and more aux Petits Matins et The other voice****** chez Caedere.
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Toutes ces belles, tous ces beaux poètes traductrices et -teurs viendront nous parler de cette chose étrange qu'est la traduction de poésie…
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* Elle a créé la collection"La Presse" chez Fence Books.
** Dont, sorry, je ne me rappelle plus le titre.
*** Dont Qu'est-ce qu'elle voit quand elle ferme les yeux de Gertrude Stein chez contrat-maint…
**** Y a pas de raison qu'y en ait que pour l'anglais !
***** Mais qu'on ne s'y méprenne pas il ne s'agit pas d'une traduction mais d'une recréation.
****** Titres anglais mais bien traduits du japonais.

vendredi 14 mai 2010

Une histoire des moyens de transport à travers les âges

Vingt. C'est le nombre de titres, y compris celui-ci, qu'il me reste à commenter d'ici la fin de la résidence poète<=>public et, par conséquent, de ce blog (le 30 juin prochain). Vu mon rythme de postage ces dernières semaines, autant dire qu'il va me falloir mettre un bon coup de collier si je veux faire le tour complet de mes "titres" d'ici là…
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Bref, aujourd'hui : Une histoire des moyens de transport à travers les âges. Projet de roman d'amour "court" plusieurs fois recommencé et que je compte bien mener à bien un de ces jours.
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Je précise que je ne souhaite pas "passer au roman". Simplement, la forme-roman* me semble à explorer, au moins une fois, par les poètes, comme moyen "autre" de travailler la langue.
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Maintenant, pourquoi un titre aussi long et "vaste" qu'Une histoire des moyens de transport à travers les âges pour un projet de roman d'amour ? Eh bien, pour créer un décalage justement.
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Seulement deux titres me semblaient envisageables : celui que j'ai finalement retenu et Un roman d'amour court.
Mais j'aime la disproportion du premier, son aspect "à côté de la plaque". J'aime l'idée que le lecteur potentiel se demande "de quoi ça parle exactement ?" et attende jusqu'au bout une illumination qui ne viendra pas.
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La réponse serait dans l'écart, indicible : comme un voile permanent recouvrant le texte et lui donnant des "reflets" différents, une lumière particulière qu'intrinsèquement il ne possédait pas.
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* Ou plutôt le genre ?

dimanche 9 mai 2010

(épopée)

Ce titre-là est le titre (provisoire ?) que Ian Monk et moi avions donné au projet (inabouti) qui suivit N/S.
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À mieux le regarder aujourd'hui, je me dis qu'il aurait dû être plus exactement écrit ainsi :
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(épopé)
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tant le principe d'écriture du long poème "épique" envisagé reposait sur le concept de symétrie*. L'écriture allait à rebours autant qu'elle "avançait". Une idée toute monkienne qu'il a pu mettre en œuvre dans quelques-uns de ces livres, déjà écrits et même à venir.
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Mais déjà, même avec le e final, surnuméraire d'épopée, on pouvait se faire une idée de cette symétrie grâce aux parenthèses. Encore un titre où le signe de ponctuation joue un rôle important.
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Ainsi (épopée), sans doute, poursuit-il potentiellement sa route vers l'infini dans les deux sens, et dans les deux sens**.
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* Symétrie plus que palindrome.
** Vous avez saisi ?

mercredi 5 mai 2010

À distance

De petits ennuis informatiques m'ont empêché de poster un nouveau message plus tôt. Et cette pause (pas une nouveauté en soi ces derniers temps…) indépendante de ma volonté (ça c'est neuf) m'a permis de réfléchir à Re- avec un recul supplémentaire.
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Voici. Dans tout projet de livre, dans toute écriture en cours, je (on ?) tâtonne. On avance de 3 pas et on recule de 10. C'est ce qui fait que souvent le nombre de pas s'achevant dans le négatif, le livre ne voit pas le jour*.
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Re- est particulier en deux sens : 1°) le travail de conception du livre est montré et 2°) le livre ne parle de rien d'autre (?) que du processus lui-même. C'est l'idée générale.
Maintenant si je suis honnête dans ce que je montre, je dois donner à voir (entendre, lire) les hésitations, les atermoiements, les bifurcations, les remords, les ratures, les retours en arrière, etc. Et je l'ai déjà fait.
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Je continue : j'ai "mis en place" pour les fausses pages de ce livre un certain nombre de paramètres (pas vraiment "oulipiens" mais formels) et, si les belles pages, c'est-à-dire la composition des fatras, progressent de manière lente mais de plus en plus sûre, je ne suis par contre plus convaincu par ce que j'ai pu écrire concernant les faux textes. Et surtout ne suis plus convaincu par les faux textes produits eux-mêmes !
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J'avais laisser le problème de côté depuis un moment et force m'est de constater aujourd'hui que je dois faire machine arrière. Pas forcément en tout mais sur pas mal de points. Je ne sais pas encore exactement ce que cela donnera mais I'll keep you posted.
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Parce que, ah oui, il est hors de question que Re- ne voit pas le jour.**
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ps : sur un tout autre sujet je renvois ici à la critique du n°1 de Ligne 13 que fait Claro sur son blog Le Clavier cannibale II.***
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* Ce qui ne veut pas dire que, potentiellement, il n'existe pas (cf. la rubrique Titres).
** Ce sera pour plus tard que prévu, mais ce sera.
*** Que pour le coup, j'ajoute dans les liens amis.

samedi 1 mai 2010

Happy / Hors-sujet

Double (triple même !) occasion d'écrire un "hors-sujet" : cela fait très longtemps que je n'en ai pas fait*, c'est la fête du travail et mon fils a aujourd'hui 1 an.
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Mais qu'est-ce qu'un "hors-sujet" exactement ?
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Peut-être qu'en fait je suis pile dans le sujet.
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Qui est Re-.
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*Sauf involontaire.
 

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